Films

Immortel

Film SF d’Enki Bilal — 2004


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En 2095, quelque part à New York, la ville aux trois niveaux inversés, dans sa population de mutants, d’extraterrestres, d’humains, réels ou synthétiques, il existe une femme aux cheveux bleus, qui pleure des larmes bleues. Elle s’appelle Jill Bioskop. Héroïne au physique félin, campée par Linda Hardy, parfaite en limpide objet du désir. Un serial killer boulimique qui cherche un corps sain et un dieu à tête de faucon qui n’a que sept jours pour préserver son immortalité. Un dissident subversif qui retrouve sa liberté. Trois noms : Horus, Nikopol, Jill… Trois êtres aux destins convergents où tout est truqué : les voix, les corps, les souvenirs. Tout, sauf l’amour qui surgit comme une délivrance.

L’ancienne Miss France, Linda Hardy, s’est rasé le crâne pour ce rôle : Ce n’est pas un exploit. Si on me demandait de prendre dix kilos pour un personnage, je le ferais de la même manière. N’imaginez pas que je passe mon temps devant un miroir à me dire “qu’est-ce que t’es belle”. Aujourd’hui, mon corps est un outil, rien de plus : j’ai eu mon compte de jugements sur mon physique. À 30 ans, Linda Hardy amorce sûrement le virage le plus important de sa carrière et réalise que le cinéma, c’est vraiment son truc.

Ce look nécessitait deux heures de maquillage chaque matin.
Effectivement, nous avions deux heures de maquillage le matin et parfois dans la journée. C’étaient des contraintes techniques : on ne pouvait pas se gratter la tête ou les membres du corps même si cela vous démangeait : j’ai fait des eczémas de contact à cause de la colle qui fixait la perruque sur mon crâne chauve, j’avais du mal à m’adapter aux lentilles de contact.
— Linda Hardy, interviewée par Critic Hall