Il arrivait autrefois que l’on tonde les femmes adultères pour les punir.
Se croyant cocufié, un fonctionnaire de police par ailleurs qualifié d’« exemplaire » a décidé vendredi de se faire justice lui-même, à l’ancienne.

Soupçonnant une infidélité, ce policier de 35 ans, marié et père de trois enfants, traîne sa femme dans le garage, lui passe les menottes, la bâillonne et lui coupe des cheveux. Parvenant à s’enfuir, la victime se réfugie chez une voisine qui appelle la police. Lorsque les forces de l’ordre interviennent, il tente d’expliquer son geste : « J’ai dépassé les bornes sous le coup de la colère » dit-il à ses collègues qui l’emmènent en garde à vue. Présenté à un juge d’instruction, il a été mis en examen pour « séquestration », « violences volontaires aggravées » et « menaces de mort » à l’encontre de sa femme, qui a porté plainte vendredi.